LE RECONDITIONNÉ, UN REMÈDE À L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE ?

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La société 5EROO informatique, gérée par Christophe 5erotiuk qui fête ces quatre ans années d'existence, ce mois-ci est installée à Saint-Clair-de-la-Tour. 

Comment fonctionne votre entreprise Christophe Serotiuk? 

« Beaucoup trop de nos clients nous disent « votre activité est géniale. If est dommage qu'elle ce ne soit pas mieux connue». 

La réafité"est que nous vendons des centaines d'ordinateurs par mois sur Internet». 

Quel en est le concept? 

« Nous voulons lutter contre une obsoles­cence programmée de nos chers ordinateurs. If faut savoir qu'après un an et demi à deux ans de bons et loyaux services, ces derniers finissent pour beaucoup en déchetterie et rejoignent les 1,4 million de tonnes de déchets électriques et électroniques générés par les Français chaque année. 

Cette situation nous amène vers un véritable désastre écologique ... C'est pour cela que nous avons décidé de nous spécialiser dans le reconditionnement d'ordinateurs». 

Quelle est la différence entre un ordinateur d'occasion et un ordinateur reconditionné? 

« Dans les deux cas, ce sont deux appareils ayant déjà servi. Mais fa comparaison s'arrête là. En effet l'ordinateur reconditionné a été vérifié et remis en parfait état dans notre atelier. If est garanti six mois minimum». 

Un appareil reconditionné est-il fiable? 

« Le matériel reconditionné qui est acheté chez SEROO reste aussi fiable que le neuf car nous procédons à un contrôle rigoureux du matériel, au formatage et à fa réinstallation complète du système d'exploitation et de ses pilotes. Avec chaque ordinateur vendu, est indue une garantie. 

Protéger l'environnement (Réduire les DEEEs) est notre premier engagement» 

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Pour aider cinq restaurateurs, il rembourse les repas des clients

Il aura suffi d'une pizza, d'une idée et d'un post sur Facebook pour déclencher l'opération. 

Afin d'épauler" des restaura­teurs pendant cette période compliquée financièrement, Christophe Serotiuk, gérant des magasins d'informatique Seroo, à Saint-Jean-de-Sou­dain et Saint-Clair-de-la-Tour, a décidé d'agir : il rembourse les notes des plats à emporter des clients de cinq restaurants du Pays turripinois, sous la forme de bons d'achat ou de périphériques (souris, cla­vier, etc.) dans ses boutiques [lire ci-contre]. « Ça faisait un moment que je souhaitais ai­der. J'agis de façon spontanée. J'ai eu l'idée un week-end, en allant acheter une pizza. J'ai partagé mon appel le lundi suivant, le 30 novembre, sur Facebook », explique-t-il. Ra­pidement, son initiative est largement relayée. Certains restaurateurs apprennent la nouvelle sur Facebook, com­me Bulent Salma, gérant de­puis 27 ans du "War_m-up", à La Tour-du-Pin : « Les ventes à emporter fonctionnent beaucoup moins bien qu'au premier confinement. ça devient lassant de voir notre salle vide. Le geste de Christophe est superbe, j'espère que ça va fonctionner »

Jean-Marie Moreno, de la pizzeria "Pizzarius", à Saint-Çlair-de­la -Tour, salue également « une idée bien pensée. Faire participer les clients est une bonne chose. Certains m'en ont parlé, ont commenté ma page Facebook. » 

Si le gérant du magasin d'in­formatique peut se permettre de mener cette action, c'est parce que, contrairement aux restaurateurs, il est de ceux dont l'activité a été accélérée par le confinements: "nous avons faits une bonne année en raison du télétravail, des cours à distance. Nous avons déjà la chance de rester ou­verts. Eux ne peuvent pas rou­vrir. Ces restaurateurs, j'ai l'habitude d'aller manger chez eux, je veux les voir ac­cueillir des clients comme avant. Certains souhaitaient déjà me renvoyer l'ascenseur, mais c'est à eux de recevoir de l'aide pour le moment. C'est une solidarité entre commerçants », reprend Christophe. 

Mais l'opération a encore du mal à démarrer. Peu de clients ont poussé les portes de Seroo avec des factures des restaurateurs concernés. Alors Christophe Serotiuk rassure : « Il ne faut pas hésiter, on peut tous se mobiliser, à notre niveau.» 

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